Après la mort de son mari, Nathalie est allée au bout de leur projet commun : accueillir un·e jeune dans le cadre de ce qu'on appelle la "cohabitation intergénérationnelle".
Le but était tout simplement de rendre service, et de profiter de la présence et du soutien d'un·e jeune qui occuperait la chambre d'une de leurs filles, vacante depuis longtemps.
Notre objectif avec Michel, c'était de rendre service à un·e jeune, parce que le coût de la vie, on sait ce que c'est !
Après avoir vécu seul à Bruxelles pour ses premières années d'études, Tristan a finalement préféré s'installer dans la maison familiale de Nathalie, plutôt que de poser ses valises dans un petit studio pour étudiant·es. Ici, il est a dix minutes de la fac, il profite de 85 m², et d'un loyer plafonné à 250 euros par mois. Même si l'aspect financier est une des raisons pour lesquelles il a choisi de recourir à cette forme de cohabitation, Tristan avait mal vécu la séparation avec sa famille et ne voulait surtout plus vivre seul.
Aujourd'hui, j'ai pu mettre un peu d'argent de côté, j'ai pu m'acheter une voiture pour les déplacements.
Malgré la différence d'âge, Nathalie et Tristan parlent politique, et partagent le même goût pour la musique, qu'ils écoutent sur la platine vinyle de Nathalie. Ils s'organisent des soirée pizzas devant la télé et des sorties au restaurant de temps en temps.
Nathalie et Tristan se sont rencontré·es par le biais de Nantes Renoue, une association qui se charge de mettre en relation des profils compatibles d’étudiant·es ou de jeunes travailleureuses, avec des personnes séniors qui souhaitent partager leur logement. Nantes Renoue accompagne environ 80 adhérent·es en habitat intergénérationnel ou partagé par an.
Plus tard, si j'y arrive, je continuerai cette mission là, parce que je trouve qu'elle est belle !