Premier jour
En arrivant vendredi matin, la première chose qui nous frappe, c'est la chaleur ! Il fait si chaud, si tôt : on va privilégier autant que possible les scènes couvertes !
Pour ouvrir les hostilités dans la bonne humeur (sic), on commence avec Abrahma et leur stoner lourd et pesant, qui ont répondu à notre première interview du festival.
On passe ensuite à Burning Heads, qui avec presque 3 décennies d’existence nous partage sur scène, mais aussi en interview, toute l'étendue de leur skate punk mélodique.
La pause déjeuner nous permet de profiter de la folie d'Infecticide et de leur « qui a mis le feu à la voiture de la police » !
Puis on retourne à la Mainstage pour profiter des gascons d'Inspector Cluzo, qui nous livrent comme à leur habitude un show exaltant, "Adishat".
Mais ce qui va surtout lancer cette édition, c'est l'arrivée de Frank Carter & the Rattlesnakes qui va réveiller une Mainstage écrasée par la chaleur. Wall of death, circle pit, chanteur et guitariste qui slament en plein morceau : un concert mémorable à voir sur Arte concert pour vous faire une idée du bordel qu'ils ont mis.
On passe faire un coucou aux copains de Poésie Zéro qui ont réussi à jouer suffisamment fort pour faire sauter la sono de la Hellstage.
Et il est ensuite temps de retrouver le son lourd est pesant d'Opeth permettant au public de reprendre des forces avant ...
The Offspring ! Et...première déception, même si comparé à 2016, Dexter Holland est en bien meilleure forme, évitant cette fois les fausses notes, on est loin de la magie qu'a pu nous faire vivre le groupe. Mais allez, ça passera pour cette fois !
Cette première journée est décidément très punk, avec à présent le show à l'Irlandaise des Dropkick Murphys, dont le concert débute avec un message de soutien au peuple ukrainien. A noter qu'ils ont livré une prestation impeccable malgré l'absence d'Al Barr (l'un des chanteurs), resté aux USA pour s'occuper de sa maman.
Le groove metal de Five Finger Death Punch est venu rafraîchir l'ambiance. On partage la joie du petit Célian, 10ans, qui a reçu la bat de baseball de Ivan Moody, le chanteur !
Mais pas le temps de voir la fin, car on ne voulait pas rater Abbath ! Abbath ! Abbath ! qui nous a fait mourir de rire en jouant de sa folie scénique.
On finit ce premier jour avec Suicidal Tendencies, et il y a un constat évident : cette pauvre Warzone se fait définitivement trop petite, et ce dans la fosse, comme sur scène, avec la fâcheuse tendance du groupe de faire monter un maximum de monde avec eux, transformant la scène en circle pit. Une ambiance survoltée pour terminer cette première journée !
Retrouve toutes les photos du jour 1 par ici :
Deuxième jour
Ce deuxième jour sera le plus chaud, une canicule insoutenable : la preuve dès 10 h 30, il faisait déjà 27°C. Mais ça ne nous a pas empêché de voir Karras. On ne sait toujours pas comment ils ont réussi à avoir autant d’énergie si tôt par une telle chaleur. En tout cas, ce fut communicatif puisqu'ils ont réveillé le Hellfest mieux qu'un litre de café !
Pour ceux qui sont plus grasse mat' il y a Artùs, et leur pagan mystique Gascon, où les riffs longs et indomptables de la vielle à roue et du tambourin à cordes réveillent le corps et l'âme.
Pour la pause-déjeuner, on festoie folklorique devant Aktarum, les trolls et trollesque belges. Puis c'est l'heure d'une longue sieste à l'ombre avant de retrouver la suite.
La suite, justement : d'une part Heaven shall burn, le gros deathcore, lourd, dur, sale et anti-fasciste (avec des jets de flammes franchement pas nécessaires vu la température) ;
Et d'autre part les Washington Dead Cats, les papas du Punkabilly, léger, parodique, impeccable et anti-raciste (qui ont fait chanter et mis des sourires sur tous les visages de la Warzone). Ne manquez pas leur interview !
Souquez ferme, la grosse tête d'affiche de cette après-midi c'est bien-sûr Alestrom, et même si leurs sets sont toujours aussi bons, on déplore toujours leur nouveau style, qui ne colle pas vraiment à leurs morceaux et à la voix de Christopher Bowes.
Place ensuite à la lubricité avec Steel Panther : niveau show c'était impeccable. La musique, le chant, l'énergie, rien à dire (surtout quand on sait que 30 secondes après la fin du show Michael Starr (le chanteur) s'est effondré de fatigue. Chapeau.)
Et même si on sait qu'ils peuvent choquer, très vite on s’aperçoit qu'ils en font beaucoup trop pour que ça soit sérieux. On notera leur auto-dérision infinie, une imitation d'Ozzy Osborne à hurler de rire, ou encore le fait d'inviter toutes celles qui veulent monter sur scène (elles ne sont pas « choisies » comme le font certains, n'est-ce pas Marylin Manson). Aucune insistance lorsque les festivalier·ère·s refusent d'aller parler au micro ou de danser avec eux : pas de malaise et on peut donc profiter de ce grand n'importe quoi, où tout le monde s'amuse et se respecte : une très bonne surprise.
Il est déjà 20H30 quand arrive un horrible dilemme, puisque passent en même temps Megadeth, The Toy Dolls et Ensiferum. Ayant déjà vu les 2 premier, le choix s'arrête sur les patrons du folk. Un concert rythmique et entraînant : ils tiennent toutes leurs promesses.
S'en suit alors encore un dilemme puisque nous avons sur l'Altar Sepultura, et leur son ultra brutal. Il faut dire qu'on aime toujours autant voir Derrick Green au chant : il personnalise tout à fait l'esprit du groupe depuis le départ des frères Cavalera.
Et nous voilà donc à faire des aller-retours pour voir sur la Valley, car intrigués par les Japonais de Mono and the Jo Quail Quartet, et leur post-rock psyché chelou : au final, découvrir leur son puissant et rapide se révèle être un moment unique.
Et on termine en beauté avec Skàld, un de nos concerts préférés de cette édition. Iels ont su nous faire vivre et ressentir une époque lointaine, peuplé de héros et de légendes, grâce aux percussions et au chant de Chaos Heidi (Adeline Bellart) qui remplace Justine Galmiche alors souffrante. Une énergie indescriptible s'est emparée de la Temple, incroyable !
Retrouve toutes les photos du jour 2 par ici :
Troisième jour
Et on commence directement avec Sortilège : les Juda's Priest à la Française reviennent après presque 3 décennies. Les fans sont aux anges, et ce même si le groupe vient de se splitter en 2 entités distinctes, ce qui se ressent sur scène. Les nouveaux membres n'ont pas encore totalement trouvé leurs marques. Il n’empêche qu'ils ont gentiment accepté de répondre à quelques questions, c'est parti !
Très attendu également Lacuna Coil : les Italiens au gothique atmo qui bouge nous ont régalé de leur univers.
Il a fallu arriver en avance pour avoir une chance de voir les copains de Regarde les Hommes Tomber, ambiance apocalyptique et survoltée pour le retour des Nantais.
On a enchaîné avec Twin Temple une pointe de rock’n’roll/doo-woop, rafraîchissante (on en avait besoin.), énergique et satanique, communiquant leur joie d'être sur scène avec le public.
Les Ukrainiens de Jinjer étaient très attendus (ils ont reçu une dérogation spéciale du ministère de la Culture d’Ukraine pour venir au Hellfest) : énormément de monde était présent autant pour soutenir le groupe que le pays.
A suivre, Michael Schenker, celui qui participait à l'ascension de UFO et Scorpion, nous a donné une leçon de Hard Rock grâce à sa fructueuse carrière, même si le show fut un poil répétitif.
Connu grâce au générique de l'animé Death Note, Maximum the Hormone reste un monstre sur scène, c'est déjanté, barré, violent et tellement jouissif, toujours un bonheur.
Affreux et effréné, le Death Grind de Dying Fetus ont transformé l'Altar en baston orchestrée par la double pédale de Trey Williams : parfait si tu cherches un dentiste rapide et pas cher.
Pour terminer notre épopée Nu metal, Korn, les patrons, sont de nouveau présents au Hellfest, pour notre madeleine de Proust quotidienne.
Il est temps d’accueillir les darons de Judas Priest, la grosse tête d'affiche de ce premier week-end, est quelle affiche, quel show : incroyable autant pour les yeux que pour les oreilles, Rob Halford toujours impeccable au chant du haut de ses 70ans, contrairement au chanteur de pas mal de « vieux » groupe (Coucou scorpion ! Et Gun's & Roses ! Et plein d'autres en fait!)
Les festivalier.es on eut droit à l'arrivé en moto sur scène ...
... mais pas nous, car pour ça il fallait rater, Walls of Jericho sur la Warzone : impensable. Le groupe de Hardcore est porté par une Candace Kucsulain, toujours plus ouf et plus à fond que la fois précédente. Son chant puissant, énervé, t'envoie en transe destructrice : les pogos, circle pit et autre mosh se multiplient au 4 coins de la Warzone, et la frontwoman semble prête à sauter dans la foule pour casser des mâchoires tant son jeu de scène est intense. Il est impossible de ne pas taper du pied (et son.a voisin.ne). En clair : la grosse baffe dans la gueule dont on avait besoin, j'attends de les revoir avec impatience.
Pour terminer ce premier week-end en « douceur » chacun avait l’embarras du choix entre les Français de Gojira et leurs puissance technique, les légendes vivantes du hardcore de Sick of it All, ou l’irrésistible black metal de Watain : il fallait courir partout pour voir un peu de tout, nous avons bien mérité de nous reposer un peu.
Retrouve toutes les photos du jour 3 par ici :
Profitons de la pause pour demander aux festivaliers ce qu'ils en pensent :
Quatrième jour
À peine le temps de se reposer que c'est reparti pour 4 jours de Hellfest, et cette fois point de canicule, mais de la pluie battante : la météo ne nous rend décidément pas la chose aisée.
Mais avant la pluie, nous avons droit à une journée du jeudi sous les meilleurs auspices, qui commence rock’n’roll avec Phil Campbell & the Bastard Sons, où l'ancien guitariste de Motörhead joue avec ses fils : une parfaite entrée en matière.
S'en suit un détour par la Warzone pour Worst Doubt, projet réunissant des membres de Backboned, Regarde Les Hommes Tomber et Wolfpack, pratiquant un Hardcore inspiré des années 90 ultra énervé, que nous avons eu en interview :
Changement d'ambiance sur la Valley, où Los Disidentes del Sucio Motel nous font vivre leur stoner unique. Nous avons pu échanger avec eux, entre autres sur leur dernier album Polaris, unanimement acclamé par la critique, enjoy !
Un UFO qu'il ne fallait pas manquer : le groupe est en pleine tournée d'adieu, et ça se sent, car même le plaisir de les voir une dernière fois ne peut camoufler que Phil Mogg est à présent incapable de chanter, son propre chant du cygne.
Autre monstre sacré, Steve Vai le guitare hero, nous offre l'opportunité d'observer un maître en action. Un show très technique, qui frôle cependant le répétitif par moments.
Décidément, le temps est cruel, c'est au tour d'Hellowen de nous rappeler que l'âge nous rattrape tous. Heureusement leur joie communicative et là pour nous donner envie de rester jusqu'au bout.
Nous faire rester jusqu'au bout ? C'est ce que n'arrivera pas à faire Scorpion : notre pauvre Klaus Meine, n'y arrive plus et ça se voit.
Aller, joue avec nous aux 1000 et une astuce pour économiser sa voix avec Klaus Meine.
1: tout les 2 morceaux, fait une version instrumentale
2: fait chanter le public (dédicace à Jean-Michel A-vous)
3: fait monter sur scène un mec connu pour qu'il chante à ta place (ne marche pas avec Phil Campbel visiblement)
On aime toujours autant Scorpion et on est heureux d'avoir pu les voir il y a déjà de nombreuses et nombreuses années. Mais il serait temps que leur 47ième tournée d'adieu le soit enfin, pour Klaus en tout cas ! Mikkey Dee en guest à la batterie et Rudolf Schenker à la guitare sont toujours au top, et ça fait plaisir.
C'est ensuite au tour des très attendu Heilung, et tout comme Skàld, le chamanisme d'Heilung te prend aux tripes et il est impossible d'y rester insensible, de ne pas se faire emporter par ces rituels dignes d'une forêt sombre en plein Moyen Âge (et qui t'aurait valu le bûcher).
On termine avec le lent neo folk de Wardruna, la berceuse parfaite pour finir cette journée.
Retrouve toutes les photos du jour 4 par ici :
Cinquième jour
Ce qui ouvre ce vendredi, c'est FauxX, le projet fou et nihiliste de 2 musiciens aux univers que tout oppose, et pourtant que de talent et d'originalité. Une rencontre qui a fait naître une sonorité unique : on en apprend plus avec eux.
(et spéciale dédicace à la lumière, qui était incroyable bien qu'il soit 10H30)
Le meilleur moment de la journée pour taper du pied, c'était devant les français de Pogo Car Crash Control et leur son metalo-punko-grunge !
DragonForce était attendu au tournant après la performance désastreuse de 2016, et cette fois, ils étaient au rendez-vous. Malgré quelques fausses notes sur les passages les plus techniques, c'était une vraie bouffée d'air frais.
Air frais toujours avec Celkilt et leur punk celtique : une ambiance survoltée et survitaminée, l'humour est présent, une bonne surprise qui file direct dans la playlist maltienne !
Et c'est parti pour une soirée (presque) full indus (en plus de FauxX ce matin), et on commence avec GodFlesh et là, boom, mur de décibels dans ta gueule ! C'est lourd, très lourd, une grosse claque sous la pluie qui commence.
Un détour de thrash avec Kreator, au riffs aiguisés et acerbes, à couper le souffle, puis c'est le retour à l'indus avec Ministry. La bonne technique de Al Jourgensen pour cacher sa voix vieillissante : trafiquer sa voix à mort ! Mais en vrai c'est pas trop mal fichu, ça passe (plus que la pluie diluvienne qui s'abat sur le festival).
Les plus courageux ont pu profiter d'un Alice Cooper au top de sa forme, comme quoi le temps n'a aucune emprise sur le personnage.
Puis la pluie se calme juste assez pour nous laisser profiter de Nine Inch Nails et là c'est carton plein ! Quelle soirée, quelle ambiance, nous sommes restés séchés (tu l'as ?) par la performance. Il est temps d'aller se coucher avant que la pluie ne reprenne, et à demain.
Retrouve toutes les photos du jour 5 par ici :
Sixième jour
On commence ce samedi avec du Black et les Chants de Nihil, les aficionados du style était déjà nombreux, ainsi que ceux, comme moi, que le groupe arrive à convaincre, grâce à leurs morceaux très travaillés et leurs paroles poétiques. Ils nous en disent plus en interview, juste ici :
Le papa du Glam metal Michael Monroe, alias l'homme à qui les Gun's ont tout piqué, est venu donner une leçon de rock au petit jeune.
Puis se passe une étrangeté : du deathcore sous l'Altar ? C'est pourtant ce qui s'est passé avec Betraying the Martyrs, liant la violence de la Warzone au ton lourd de l'Altar : death et hardcore, un mélange explosif.
Et c'est parti pour un retour au lycée pour ma part avec cette journée où les groupes symphoniques et neo folk aux chanteuses talentueuses et charismatiques sont à l'honneur : on commence avec Eluveitie (on notera le « c'est pour toi la Bretagne ! » avant de jouer « Inis Mona » leur reprise de « tri martolod »).
C'est un autre kiff qui bat son plein sous la Valley, car en même temps nous retrouvions les Toulousains de Slift et leur stoner psyché délicieux.
La pinte de Guiness à la main, c'est obligatoire pour profiter des Rumjack et chanter avec toute la main stage comme au fin fond du pub irlandais : ça fait du bien.
Mais pas le temps de souffler que voici déjà Epica mené par Simone Simons : la frontwoman flamboyante est irréprochable.
S'en suit un détour par la folie d'Igorrr et leur vision unique, indescriptible (eux aussi portés par leur chanteuse Aphrodite Patoulidou) ...
... et il faut déjà retrouver Draconian, avec leur ambiance noire, sombre, pesante, dans la plus pure tradition gothique (et la encore un travail incroyable de la chanteuse Heike Langhans).
Il vous en faut plus ? Qu'à cela ne tienne : c'est l'heure de Nightwish, et nom de Dieu qu'est-ce que c'était bien ! Encore une fois la frontwoman porte le show, j'ai nommé Floor Jansen : son chant, sa prestance, son charisme, et la joie visible d'être sur cette scène font passer cette heure et demie en un clin d'œil, on en veut encore !
Bon allez une pause bien méritée avant la grosse tête d'affiche Guns n' Roses, et heureusement que la journée fut incroyable, car elle ne finit pas en beauté. On s'est fait chier, il faut le dire, Axl Rose a beaucoup de mal à suivre et ça se voit, mais bon, j'ai vu Slash ! Passons à la suite.
On termine cette journée avec l'un des grands noms du punk anglais The Exploited. Contrairement au groupe précédent, eux n'ont rien perdu de leur folie, et de la même façon que Suicidal Tendencies, le week-end dernier, ils font monter le public sur scène, ce qui déclenche un beau bordel. Heureusement que l'on connait les paroles, car même « sex & violence » n'était pas facile à reconnaître : bref un bon concert de punk !
Retrouve toutes les photos du jour 6 par ici :
Septième et dernier jour
On commence notre dernier jour sous la Valley. On y retrouve tous les copains, pour un concert aussi attendu par nous que par le groupe : On parle bien-sûr de 20 Seconds Falling Man ! Un paradoxe entre la joie d'être là et l'atmosphère oppressante et sombre des morceaux, une performance hors du temps dont ils nous parlent juste ici :
Passage survitaminé pour les malades de Clows : la révélation punk de ces dernières années nous ont apporté une bonne dose de punk et de rigolade dès le matin !
Une longue pause devient indispensable à ce moment du Fest, morts de fatigue on trouve tout de même la force de se relever pour la renaissance d'Headcharger le groupe de Hard Rock aux multiples sonorités est de retour, pour nous livrer un show et une interview, c'est parti !
Le seul groupe de la Hellstage que nous avons eu la chance de rencontrer, vous les connaissez certainement car ils ont tourné sur « littéralement » TOUTES les scènes de la région. Hangman's Blood et leur Southern Metal à la sauce Sludge énergique, nous offrent une interview décontractée, une bière à la main, pour cette fin de week-end en leur compagnie :
Retrouve l'interview par ici :
Les groupes se succèdent, mais on n'a plus la force : Ben Barbaud avait (encore) raison, 7 jours, c'est trop. On prend juste le temps de prendre quelques mandales sur le metalcore de Bring me the Horizon
et sur le Grind furieux et sans compromis de Napalm Death, que j'avais très envie de voir, (en même temps que Pentagram c'est cruel).
Et déjà il est temps de se placer en avance (ou plutôt trouver de la place) pour l'affiche du siècle, mais avant, on retrouve Sabaton toujours à fond musicalement comme visuellement (on a encore droit à l'arrivée du tank sur scène), bonne humeur et énergie communicative son ici les maîtres-mots des Suédois.
Mais voici que retentit Ennio Morricone sur les images de « le bon, la brute et le truand » signe que quelque chose d'incroyable est en train de se produire ... Et la voici, la légende parmi les légendes :
Un show impeccable, millimétré : tous les tubes s'enchaînent. Moi qui voulais me barrer avant la fin pour profiter des groupes qui passaient en même temps (oui, des groupes passaient en même temps que Metallica les pauvres), et bien, on s'est surpris à rester pour l'intégralité du set tellement le groupe prenait un vrai plaisir d'être là et ça se sentait !
Ils ont même pris le temps, après les rappels, pour dire quelques mots aux fan.
Retrouvez ici toutes les photos du dernier jour :
Le titre d'« édition du siècle » n'est définitivement pas usurpé, comment retourner à la vie civile après une telle semaine ?
Que dire à part merci, merci le Hellfest, merci les organisateurices, les salarié·e·s, les bénévoles, merci à tous ceux et celles qui ont rendu ça possible.
Terminons avec les personnes les plus importantes du festival : vous !
Merci de nous avoir suivi et à la prochaine !
Les photos du festival :
Photos pour Iron Malt : Matthieu
Article et Interviews : John
Prise de son et montage : Mathis
Et pour finir, en bonus :
Interview du Planning Familial par Mathis