Trois drag-queens, Lady Gestion, Baby Ftek et trashy Polata, ont été sélectionnées pour participer à une expérience cabarettique unique, la Pink Machine : un dispositif digestif spectaculaire en plastique rose gonflable dont on ne peut sortir avant la fin.
Elles sont invitées à y rendre hommage à leurs icônes féminines, sous l’égide de la maîtresse de cérémonie Pinkessa, au rôle ambigu. Mais se rincer l’œil ou se mettre quelque chose sous la dent semble plus compliqué que prévu dans la Pink Machine, car rien ne se passe comme prévu : bien que la Pink Machine fasse feu de tout bois en mettant en forme les confessions, les souvenirs, les névroses des participantes au service du divertissement, les numéros des drag-queens débordent, dérapent, échouent à être complètement formatés.
Baby Ftek, Lady Gestion, trashy Polata se prennent la tête en chanson : la féminité est-elle un fardeau ? La vie est-elle une entreprise de soi ? La déchéance est-elle sexy ? Lassées de se confronter à des questions intimes et existentielles, chacune des drag-queens voudrait quitter la Pink Machine, mais cela est impossible. Trashy Polata, Baby Ftek et Lady Gestion transforment le plateau en un antispectacle et célèbrent à leur façon des féminités plurielles comme autant de joyeuses monstruosités.
Un spectacle à découvrir au Théâtre Francine Vasse vendredi 28 février - eh pssst, tends l'oreille dans l'émission Curiocité pour gagner tes places !