4ème tour pour le club des platistes. Cette fois-ci on parle monnaie : gérer un budget, s'enrichir, appauvrir les autres. Et même sans les faux billets de la Bonne paye, il est souvent question dans les jeux de gestion de ressources, d'intérêt ou non du monopole, de libre échange... D'où viennent les jeux d'argent ? En quoi notre société capitaliste influence-t-elle la mécanique des jeux de société aujourd'hui ?
La plus grosse société de jeux de société dans le monde a un chiffre d'affaire de 5 milliards d'euros. Avec une croissance de 10% par an, le secteur se porte bien et de plus en plus de grosses boites lorgnent sur ces éditeurs qui pourraient leur rapporter gros. Acheter un jeu de société, c'est un peu comme les livres, ce n'est pas toujours facile de ne pas filer ses sous à un grand groupe capitaliste ! Et, comme pour la littérature, pour les autrices et les auteurs, c'est très difficile de vivre uniquement de la création de jeux. Pour échapper à cela, on note depuis quelques années que de plus en plus de jeux se commandent désormais en crowdfunding.
Évidemment on parlera aussi du Monopoly. Vous savez, ce jeu qui dure des heures alors que souvent on connaît la gagnante au bout de 30 minutes.
Côté travaux pratiques, on testera le Common's poly, un jeu dans lequel il faut transformer les édifices privés en édifices publics !