En France, 1 personne sur 5 est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes. En moyenne, 8 à 10 ans s’écoulent entre les premiers symptômes et le dépistage des troubles. Si d’habitude nous nous penchons plus précisément sur l’actualité carcérale, ce mois-ci nous choisissons de nous tourner vers un autre secteur dont les problématiques ne sont pas si éloignées: aujourd’hui nous allons parler établissement de santé mentale; S’il n’en existe aucune définition ni liste officielle, en France, l’expression « lieux de privation de liberté » désigne un ensemble de lieux où les personnes peuvent être privées de leur liberté d’aller et venir par décision judiciaire, administrative ou médicale; Selon la cglpl, l’hôpital psychiatrique n’est pas par définition un lieu de privation de liberté, mais il s’y trouve des patients admis sans leur consentement, dont la liberté d’aller et venir est restreinte. Et au sein de ces établissements, certaines personnes peuvent être soumises à des mesures de contrainte physique (placées en chambre d’isolement ou sous contention). Il n’appartient pas au CGLPL d’apprécier la pertinence thérapeutique du recours à ces mesures coercitives. Mais il lui revient de s’assurer du respect des droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement et dans ce cadre il constate que ces pratiques leur portent une atteinte certaine, plus au moins grave, plus ou moins étendue selon les circonstances. Ce parfois non respect des droits des quelques 340000 personnes internées en psychiatries actuellement peut en partie s’expliquer à un déficit de moyen croissant conjugué au fonctionnement fermé.

De l'histoire du soin mental jusqu'aux mouvements anti-psychiatrie, nous discuterons avec notre invitée, Anne, médecin généraliste de formation qui a connu l'enfermement sous contrainte et qui sort de cette éxpérience avec plusieurs zones de flous.

Bonne écoute sur Prun.net a

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