Imagination et science ne sont pas antinomique, bien au contraire. Le monde des connaissances, pour qui sait en tirer partie, n’est pas un carcan de règles qui restreint l’imagination, mais au contraire une échelle qui lui permet de laisser derrière elle les idées les plus banales.
Banales comme … une licorne par exemple, une sirène ou un centaure. Comment peut-on même qualifier ces animaux d’imaginaire tant la fabrication de chimère est un exercice de paresse intellectuelle ! Je vous assure ! N’importe quel insecte australien, n’importe quel poisson des abysses ou n’importe quel arthropode microscopique est plus surprenant, plus fantastique que tous les animaux mythologiques réunis.
Le vivant a une tel diversité de forme, de couleur, de structure, de fonctionnement, tant d’histoire d’adaptation de divergence, de symbiose, que l’invention d’animaux imaginaires est presque devenu un défi à part entière, un sport extrême qu’on appelle la biologie spéculative.
Voyageons au Labo des savoirs en compagnie de Marc Boulay, paléo-artiste, sculpteur numérique et creature designer ainsi que de Jean-Sébastien Steyer, auteur, chroniqueur et directeur de recherche au Muséum national d’histoire naturelle.
Une émission animée par Maxime Labat, avec des interviews de Nolwenn Laroche--Peltier et Dounia Saez ainsi que Valentin Brochet à la chronique de la semaine. Réalisation Dounia Saez.