Alors que le taux de réussite au bac atteint 90%, les études supérieures se sont démocratisées, devenant même un critère de sélection pour de nombreux emplois. Cependant, dans quelles conditions évoluent étudiants, doctorants et vacataires dans les universités en 2024 ? Qu'en est-il de la santé mentale des étudiants, de la pression pendant la thèse ou de la précarité de l’emploi ?
Depuis près de 15 ans, Le Labo des savoirs se consacre à la science, à toutes les sciences, en particulier dans les laboratoires. Cependant, cette recherche ne serait pas possible sans les scientifiques, le personnel, les doctorants, doctorantes et toutes les personnes qui constituent l'université. Aujourd'hui, plutôt que de vous parler des sciences, nous allons nous intéresser à ce que signifie, en 2024, étudier, travailler ou aspirer à faire partie de l'enseignement supérieur et de la recherche universitaire.
Universitaires, tous et toutes précaires, c’est notre nouvelle émission du Labo des savoirs.
Nous commencerons avec une chronique de Yeltaz qui nous fera un rappel sur le quotidien des étudiants et étudiantes, qui peut impacter leur santé mentale et leurs études. Nous aurons ensuite une interview d’Adèle Combes, docteure en neurobiologie et consultante en communication médicale au sujet de son ouvrage Comment l’université broie les jeunes chercheurs aux éditions Autrement et des conditions de vie en thèse. Et pour terminer, autour de la question des statuts précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, Jérémy a pu poser ses questions à Julien Gossa, maitre de conférence en informatique à l'Université de Strasbourg, travaillant sur les transformations de l'enseignement supérieur au laboratoire SAGE.
Une émission animée, préparée et réalisée par Dounia Saez, avec une chronique de Yeltaz Blandin et une interview de Jérémy Freixas.